The Horrors est une de mes plus belles claques de l'année 2009. Et je ne suis pas loin de penser comme le NME qui a classé leur deuxième album à la première place de leur top annuel. Derrière une pochette qui aurait pu être celle d'un The Cure première période se cache un album certes passéiste, mais doublement inspiré. The Horrors recycle la cold wave du début des années 80 (Joy Division, The Cure, The sound), certes, comme beaucoup d'autres groupes actuels sont en train de la faire, mais ils ont mixé cela avec une autre influence, celle des groupes shoegaze plus tardifs (My bloody Valentine, Jesus and Mary Chain, Pale Saints...). Et le mélange de ces deux influences, qui ne fait à aucun moment "collage" est tout simplement divin. Ce qui frappe d'emblée c'est le son de la voix du chanteur, on pense irrémédiablement à Ian Curtis, mais en plus grave encore, un timbre dont la dextérité affichée mais jamais démonstrative en fait plus qu'un simple clone. D'autant qu'il a conservé ce petit ton dédaigneux hérité du punk.
Guitare planante, climat lourd et sombre, quasi gothique (car le groupe lorgne aussi du côté de Bauhaus), le son de l'album est juste magnifiquement tordu. Le travail sur son altération est tout simplement énorme, il rebutera les amateurs de sons précis et bien enregistrés, mais ravira ceux pour qui le rendu de la matière sonore est aussi important que la mélodie. Le mélange entre le synthé et les guitares, leur intégration en un flux bruitiste à la tonalité désabusée me transporte. Mais The horrors se n'est pas seulement un son! C'est aussi des chansons diablement bien composées. Alors que chez d'autres groupes qui pratiquent le revival new wave, on a droit qu'à du vernis tendance sur des chansons moyennes, ici, le songwriting est de très bonne qualité. Il n'y a rien à jeter dans cet album qui surnage réellement des coudées au-dessus de tout ce qui se fait en matière de revival 80's en ce moment.
Ma note : 18/20
Guitare planante, climat lourd et sombre, quasi gothique (car le groupe lorgne aussi du côté de Bauhaus), le son de l'album est juste magnifiquement tordu. Le travail sur son altération est tout simplement énorme, il rebutera les amateurs de sons précis et bien enregistrés, mais ravira ceux pour qui le rendu de la matière sonore est aussi important que la mélodie. Le mélange entre le synthé et les guitares, leur intégration en un flux bruitiste à la tonalité désabusée me transporte. Mais The horrors se n'est pas seulement un son! C'est aussi des chansons diablement bien composées. Alors que chez d'autres groupes qui pratiquent le revival new wave, on a droit qu'à du vernis tendance sur des chansons moyennes, ici, le songwriting est de très bonne qualité. Il n'y a rien à jeter dans cet album qui surnage réellement des coudées au-dessus de tout ce qui se fait en matière de revival 80's en ce moment.
Ma note : 18/20